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Princess Leia's Cinema
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23 août 2005

Danny the dog - 2005

J'ai évidemment mis du temps à le voir... et je dois avouer qu'avec Besson aux commandes, j'étais pas très rassurée... mais non, ça va! ^^

unleashed2

Etats-Unis/France 102 mn
Réalisateur :
Louis Leterrier
Scénario : Luc Besson
Photographie : Pierre Morel
Musique : Massive Attack
Interprètes : Jet Li, Morgan Freeman, Bob Hoskins, Kerry Condon, Michael Jenn, Vincent Regan, Dylan Brown, ...

Synopsis :
Depuis que Bart a arraché Danny à sa mère, il l'a toujours traité comme un chien, le dressant littéralement à l'attaque. Danny est aujourd'hui son arme absolue, capable au premier ordre, de se jeter sur n'importe qui sans lui laisser la moindre chance.
Coupé du monde, Danny n'a pas d'autre choix que d'accepter cette existence de bête, jusqu'à ce que par hasard, il rencontre Sam, un aveugle qui gagne sa vie comme accordeur de pianos. Sam et sa belle-fille, Victoria, vont faire découvrir à Danny une humanité qui lui était jusqu'alors inconnue, voire interdite. Toute sa perception de la vie va alors basculer...

Danny the dog marque les retrouvailles de Jet Li avec le producteur et scénariste Luc Besson. Les deux hommes avaient collaboré en 2001 sur Le Baiser mortel du dragon.

Les combats ont tous été chorégraphiés par Yuen Wo Ping, qui a supervisé ceux de Matrix. En faisant référence au film, Louis Leterrier explique : "les combats sont visuels et rapides, très sombres. Après, ils se développent et deviennent plus visuels. Les acteurs qui participent aux combats de Wo Ping savent se battre, car ses plans sont longs, avec des enchaînements de dix à douze coups, très chorégraphiés, très compliqués pour les comédiens. On les voit faire des choses qu'on aurait crues impossibles."

Pour incarner au mieux cet effrayant magouilleur qu'est Bart, Bob Hoskins s'est inspiré de nombreuses mauvaises fréquentations de jeunesse et de quelques rencontres douteuses dans les hautes sphères de la production cinématographique. "Je me suis bien amusé, se souvient-il. Dans ce film-là, j'ai pris plus de claques, de coups et de beignes que dans tous les autres réunis !"

J'avais beaucoup d'appréhensions donc... film de Besson déjà (comme vous le savez, mis à part les films qu'il a réalisés, j'aime pas ce qu'il fait...), Jet Li ensuite (les films de baston ça va cinq minutes lol), et Leterrier ensuite... Mais bon, j'me disais aussi qu'avec Freeman et Hoskins, le résultat ne devait pas non plus être trop pitoyable! Bingo!! ^^
Bon c'est sûr, ça castagne... et le scénario aurait pu être, je trouve, beaucoup plus soigné...
Mais Jet Li est touchant et vulnérable comme jamais... et là, Besson qui voulait le faire changer de registre a complètement gagné son pari! ;-)
Ca m'a un peu fait penser à une version masculine de Nikita...
Freeman et Hoskins sont évidemment impeccables (mais bon, ça je m'y attendais :-p )... Hoskins surtout dans ce rôle d'ordure absolutissime!!!
Et la vraie découverte : Kerry Condon ^^
Pour un premier rôle, elle a fait très fort! toute en douceur, en simplicité, je l'ai trouvée merveilleuse! :-)

Là où j'ai été réellement surprise, c'est que je m'attendais à un film d'action/action... où ça pète de tous les côtés, sans une once de sensibilité... ben j'avais tort! Leterrier a su habilement mêler action et drame ;-)
Enormément d'humanisme aussi... ça fait du bien!!

Mais bon, ti bémol quand même... même si j'ai trouvé le film très bon, j'me dis quand même qu'avec un ptit quelque chose en plus, on aurait eu droit à THE film!! :-/
Car là on est quand même loin, très loin, du mix Elephant Man/Bruce Lee auquel je m'attendais... et dans le même genre, Dressé pour tuer était plus convaincant...

Mais il n'empêche que j'ai passé un agréable moment! Je l'ai vu en français en plus!! Donc j'attends avec impatience de me refaire un avis in english ;-)
Dans l'ensemble, satisfaite je suis on va dire! :-p

Site officiel

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Commentaires
M
Merveilleuse conclusion à la Yoda, cousine!! lol j'en rie encore.<br /> Je n'ai malheureusement pas encore vu ce film mais il m'interresse assez. Oui, vous avez bien entendu, pour une des rares fois, j'ai bien envie de découvrir ce que l'oncle Besson a choisi de produire....A l'instinct ça sent bon, Letterrier sans doute à éviter le piège hollywwodien, en tout cas, je me tâte pour quand je vais le regarder l'ami Danny...<br /> <br /> acte
C
C'est vrai que on se partage que nos avis des productions Besson maisi celle là sort vraiment du lot puisque pour la première fois on reconnait la patte du talentueux realisateur. Les films d'action me barbe en génral mais là il y a un scénario construit et des touches d'emotion et surtout Bob Hoskins et Morgan Freeman. A voir
T
Bon, moi je vais faire un com plus courts que les deux ci dessus.<br /> J'ai adoré ce film, et il est de loin la meilleur production Besson depuis longtemps avec un très beau scénario et bcp d'émotion.<br /> D'ailleurs, c'est la première fois que Jet Li m'a ému!<br /> Un super film!!<br /> <br /> cine-world.skyblog.com
T
... je suis décidément la seule à ne pas l'avoir vu !!<br /> Et pourtant j'en crèveUH d'envie !!! Vivement que le mauvais temps revienne ... euh, nan, quand même pô hin !! :-)<br /> <br /> KiSsoUx ma Stef
C
Un scénario de Luc Besson à la fois original et prévisible, voire simpliste. L’idée de départ d’imaginer un homme comme un chien de combat est tout à fait alléchante. Cet homme-chien aurait pu connaître une riche destinée scénaristique comme ce fut le cas pour un homme-éléphant. Rien que dans cette idée de bestialité de l’humain, il y avait largement de quoi proposer un chef-d’œuvre. Mais Besson n’est pas Lynch. Il va proposer un produit complètement formaté, aveuglé par les lumières du box-office. <br /> <br /> <br /> On reconnaît la patte de Besson, avec le monstre qui s’humanise en rencontrant un pygmalion. Il nous avait déjà servi cette recette avec « Leon » et « Nikita ». Dans « Danny the dog », il va doubler les pygmalions, l’un monstre blanc sanguinaire interprété par Bob Hoskins, l’autre, ange noir et aveugle au grand coeur, joué par Morgan Freeman, proposant ainsi une dualité manichéenne relativement simpliste que Besson aurait dû offrir aux studios Disney. Il faut saluer tout le travail sur le jeu de couleur de Besson, qui avec du blanc, du noir et du jaune, n’était pas loin de créer un arc-en-ciel. <br /> <br /> <br /> On pense à « Dressé pour tuer » de Samuel Fuller, dont le héros est un chien blanc, dressé pour attaquer les noirs et qu’on tente de déprogrammer. « Danny the dog » en est quelque part une adaptation, où l’on remplace le chien par Jet Li, mais avec une portée universelle et humaniste bien moins conséquente. <br /> <br /> <br /> Derrière la caméra, Louis Leterrier qui possède un vrai sens de la mise en scène, propose une bonne rythmique et des cadrages judicieux. Techniquement, on comprend pourquoi Besson l’a choisi car il lui ressemble comme deux gouttes d’eau à la mise en scène, surtout qu’il est aussi difficile de trouver de bons techniciens en France que d'extraire de l’eau du désert Kalahari. Une mise en scène efficace, avec ces fautes de goûts que l’on connaît bien en France : Leterrier a réussi à incruster une femme à poil en plein milieu d’un combat !!! <br /> <br /> <br /> Pour les séquences de combat, on a invité Yuen Wo Ping à la table, l’homme qui a réussi le pari impossible de faire croire que Keanu Reeves ou Uma Thurman pouvaient ressembler à des combattants, l’un dans « Matrix », l’autre dans « Kill Bill ». Il propose une chorégraphie de combat impeccable, allant même parfois jusqu’à l’exercice de style avec par exemple une baston dantesque dans une toilette microscopique. <br /> <br /> <br /> Les acteurs constituent le meilleur du spectacle, avec Bob Hoskins qu’on est content de retrouver dans un rôle à sa mesure et qui en profite pour rappeler à tout le monde qu’il est un grand acteur. Morgan Freeman, charismatique à souhait qui joue la comédie comme d’autres respirent. Et puis Jet Li, formidable et méconnaissable, qui offre une palette nouvelle de jeu, vraiment émouvant en petit garçon tombé du nid.
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